samedi 10 décembre 2016

LE CHEMIN DES CHEVRES GELEES

13 kilomètres à pieds... dans le froid dans le froid.

Rebonjour,

voici un nouvel article, pas si nouveau que ça puisque l'avant dernier reprend quasiment l'essentiel de la marche d'aujourd'hui. Mais c'est surtout pour ce paysage superbe que je le poste. Départ parking des dômes pour rejoindre le sommet via Le chemin des Chèvres, dans un froid nordique à trois.
Question paysage c'est superbe. On se croyait même ailleurs. Je vous laisse donc quelques clichés pour vous inciter à mettre le nez dehors lors de températures... glaciales^^


Mais le plus sympa est certainement cet escalier de bois qui ressemble d'avantage à un toboggan géant. Une vraie patinoire qu'il faudra braver. La marche réchauffe et très vite nous arrivons au sommet pour grignoter un coup.


N'espérez pas comme nous de pouvoir vous réchauffer dans la maisonnette (salle de pause géante présentée dans l'article sur le Chemin des Chèvres), elle est fermée pour l'hiver. Prenez plutôt un bol d'air gelé en serrant les dents et en ramassant vos doigts.

Avec un temps pareil, un bon photographe peut se régaler. Et nous en ferons de même en filant direction les grottes du Clerziou non loin du Pariou, voisin du Puy de Dôme. Il faut bien sûr repasser par les escaliers maudits et éviter de se chatouiller le coccyx sur les les marches. Les grottes, quelles grottes ? Mais si, je les ai présenté il y a moins d'un an.


Nous referons un tour dans les trois salles de la grotte la plus profonde, dans laquelle nous croisâmes
jadis quelque chose... de surprenant. 



  
 Et comme la dernière fois, attention à vos cheveux car des lots de 5 à 6 araignées n'attendant que de tisser leur toile dessus.




Puis le retour s'annonce. Nous rentrons en longeant le golf avant qu'une prochaine sortie s'organise. J'espère la prochaine fois vous conduire vers Châtel-Guyon, petit ville blottie dans les bras des montagnes. Bonne journée à vous toutes et à vous tous.

dimanche 27 novembre 2016

COURT MAIS AGREABLE

Bonjour,

voilà bien longtemps que je n'ai rien posté. Et pour cause, cet emploi du temps très chargé. Mais qui peut le plus peut toujours plus^^. Donc pour terminer cette journée du 27 novembre, petit tour vers Gergovie. Souvent lorsqu'on prononce Gergovie, on pense systématiquement au plateau... et pourtant... Il y a quelques jolies coins à explorer aux alentours comme c'est le cas vers Jussat, village situé au-dessus de Chanonat, en bas du plateau de Gergovie. C'est le Puy de Jussat. Un puy, effectivement.


Comptez une heure de marche environ en marchant de façon dynamique. Aujourd'hui le départ commence face au circuit Patrick Dépailler. Au bout de ce premier chemin, prenez à gauche et non à droite ou vous reviendrez sur la route. Vous longez donc la forêt qui se trouve à votre droite.


Les genoux vont mieux et sont en voie de guérison. Je pense à poser les pieds bien à plat en les déroulant depuis le talon. A cette heure-ci le paysage est superbe. Rien d’exceptionnel à la base, mais le jeu de lumière et le calme des lieux embellissent le tout. Seul avec le silence. Au loin on peut voir à gauche la Vierge de Monton (cf tout premier article du blog) et à droite les ruines du Crest, faisant face à jussat, La Roche Blanche, Gergovie...


Sept ans que je ne suis pas venu ici. C'est pas faute de tourner dans les environs. Je repense à tous les événements qui ont défilés depuis. Le Puy de Jussat est aussi intéressant pour ses petites grottes cachées, sauvages. Autrefois je suis passé par toutes les anfractuosités du Puy.  Par le chemin que l'on voit sur a photo ci-dessus, soit vous tournez à droite à la prochaine intersection (chemin qui descend) et vous rejoindrez Jussat et vous pourrez atteindre deux trois grottes en grimpant un peu. Autrement vous poursuivez ce chemin et fouillez un peu sur les quelques niveaux.



 Et voici un peu de musique
pour s'inspirer et donner envie de sortir car nous sommes trop souvent enfermés, au sens large du terme. 



Il est temps de rentrer doucement. Un bon préparatif pour la grande tournée de demain qui prendra place sur le blog. Se sera une revisite de lieux que je poste régulièrement. Sur le planning de la marche nordique, plusieurs nouveautés apparaîtront d'ici la fin de l'année. En attendant je vous dis à la prochaine. Merci à celles et à ceux qui suivent ce blog.

mardi 11 octobre 2016

SUIVONS LES CHEVRES


Encore le Puy de Dôme ??? 

Oui !!!!!! Mais cette fois changeons l'itinéraire et prenons le fameux chemin des chèvres. Alors sauf oubli de ma part je trouve le trajet très mal expliqué sur Internet. En même temps il ne faut pas s'appeler Einstein pour y arriver. Donc commençons par le commencement et ce commencement commence au magnifique parking (ironie) du superbe Panoramique des Dômes (ironie).


Je suis accompagné d'un ami sportif et c'est pour lui l'occasion de découvrir plus en profondeur la région quand ce n'est pas moi qui découvre la sienne (articles sur la Drôme). Donc ce n'est pas compliqué, vous faites comme si vous deviez vous rendre au Pariou. Traversez les rails, suivez le chemin et au premier croisement vous prenez à droite puis très vite à gauche sur un chemin qui monte légèrement dans les bois. Peu avant un panneau jaune indique : Grand site de France. Regardez les photos ci-dessous (du chemin qui monte), vous êtes obligés d'y passer.


Au niveau du rocher, au lieu d'aller tout droit et ressortir dans la plaine appelée La Bruyère des Moines, filez à gauche en suivant les barrières en bois. Vous ressortirez devant une maisonnette avec des ânes, chevaux etc. ainsi que non loin, une fontaine en pierre d'eau potable. Avec un temps grisâtre comme aujourd'hui, la lumière traversant le clair obscur, l'alternance de la chaleur et du vent glacial, l'atmosphère est tout simplement magique.


Un petit panneau vous indique : chemin des Chèvres. Vous y êtes. La marche débute véritablement ici. Et très vite, après un petit passage dans les bois. Le Puy de Dôme vous sourira. Chemin des Muletiers (cf articles sur le blog avril 2016 et octobre 2015) ou chemin des Chèvres... l'un comme l'autre possède leur charme.


Prenez vos appareils photos etc. car le paysage est superbe. Merci Auvergne de nous offrir une telle diversité naturelle. Alors je vous montre rapidement cela d'un coup de quadriptyque.  Ouvrez grand les yeux mais surtout rendez-vous sur place.


Vous montez inlassablement les escaliers en bois jusqu'à ressortir à côté des rails que vous longerez les derniers mètres avant de rejoindre le sommet. Nous appellerons cela avoir la tête dans les nuages. Brume, brume et rebrume. Quelques rafales et le bleu du ciel reprend ses droits. Je fais visiter à mon ami le sommet passant devant le Temple de Mercure, la statue du pilote Eugène Renaux dont vous lirez au pied la petite histoire. Nous passons par une maison de pause dans laquelle plusieurs citations me parlent comme celle de Louis Pasteur :


" Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup de science y ramène."

de Socrate :

" Tout ce que je sais c'est que je ne sais rien."


ou encore de Blaise Pascal, figure de Clermont-Ferrand dont l'ancienne maison se situait à côté de la cathédrale Notre-Dame-de-L'assomption.


"C'est une sphère infinie dont le centre est partout, et la circonférence nulle part."




Bien sûr il est possible de faire la grande boucle. C'est à dire de descendre par le chemin des Muletiers et revenir au parking par la route. Disons qu'il ne nous reste plus beaucoup de temps et que nos estomacs réclament un petit remplissage dans un restaurant pas bien loin, au menu, un méga hamburger bien gras !!!

J'envisage encore et encore de vous présenter des dizaines d'endroits, des plus connus aux plus insolites aux plus simples. A très bientôt mes loulous et loulettes.

dimanche 2 octobre 2016

LE NOMBRE SECRET

Bonjour,

me revoilà pour cette fameuse marche annoncée à la fin de l'article sur le Gour de Tazenat, journée dans les Combrailles, que j'ai finalement repoussé à ... aujourd'hui. Mon agenda est assez chargé en ce moment dont je n'ai guère eu le temps d'aller me pavaner plus que ça. Et se place en trente-neuvième position, l'ascension du Sancy. Un grand must de la région, quel sacrilège de ne pas lui avoir accordé un article plus tôt.

Les genoux sont plus ou moins douloureux. De nouveaux examens sont programmés et pour changer des chondroprotecteurs d'harpagophytum en gélules, je suis passé (assez septique) à la Gemmothérapie, soit disant géniale. Mais il n'y a qu'en essayant qu'on peut se forger une véritable opinion. Petite parenthèse sur ARTIGEM, mon flacon de 30 ml. Le but de ce blog est de partager des informations, pas uniquement sur la marche nordique. Feuilleton le livret.

Actions synergique de 4 extraits :

1 - Le bourgeon de Cassis. Stimule la production naturelle de cortisol ; il exerce un effet anti-inflammatoire durable.

2 - Le bourgeon de Pin. Agit efficacement comme reminéralisant, dans la régénération du cartilage, dont il combat l'usure. Il est actif dans de nombreux cas d'arthrose.

3 - Le bourgeon de vigne.  Stimule les cellules productrices de os et des cartilages.

4 - Le bouleau. Ses bourgeons remplis de sève activent l'élimination des déchets organiques (acide urique, cholestérol) et constituent un draineur général du foie et des voies urinaires, conditions indispensables pour obtenir un résultat durable sur l'arthrose.

Nous verrons bien dans quelques temps l'efficacité ou non de ce produit miracle.


Après ce passage de sorcier, retournons à nos moutons, filons au point culminant du Massif Central. Au pied du puy de Sancy deux eaux se confondent, la Dore (d'où le Mont-Dore) et la Dogne = la Dordogne. C'est tout simple et logique^^.


Alors... le Mont Dore... parlons un peu Histoire... certains pourraient y voir enterrer un trésor Templier. Pas LE trésor des Templiers évidement mais un dépôt monétaire sans doute amassé par des commanderies voisines.

Notons par phonétique (très employée par les écrivains, les peintres et autres personnalités de certains milieux plus ou moins fermés) le MONT DORE :
- Mont Doré : Le soleil qui par temps de neige transforme les sommets en or massif.
- Mont d'OR : jeu de mot intéressant dont la simplicité fait hausser les épaules et tourner le dos de ceux qui aiment se triturer le cerveau.

Bref... Si vous saviez...

Retournons à nos moutons pour la seconde fois !!!

La voiture est garée sur le parking devant le Sancy et je passe devant le monument commémoratif dont vous retrouverez la photo en cliquant sur le lien ci-dessus. Consultez aussi :
Lamontagne.

Plus joyeux, quelques mètres après, les marmottes font bronzettes sur les roches. Et c'est la première fois que je m'approche d'elles comme ça. Il faut que je vous montre !




Le paysage est splendide et j'espère que ceux qui ne connaissent pas y mettrons vite les pieds. Vous vous frayerez peut-être comme ce jour, un passage entre les vaches et leurs petits.
Une petite caresse ?


Donc environ 3.5 kilomètres depuis le parking pour aller au sommet du puy de Sancy. Très facile de se repérer, il n'y a qu'un seul chemin. La première étape se trouve au col de Courre. Là vous pouvez marquer une pause. J'ai une envie de parcourir les crêtes à l'opposé du Sancy mais cela sera pour une prochaine fois. Je vous illustre le tout par un triptyque qui vend du rêve.








Voilà, le sommet du Sancy n'est plus très loin. Certains auront quand même un peu le vertige, mais il faut arriver à aller au-delà de ses émotions.

Certaines parties me font songer au Bugarach, la montagne sacrée de l'Aude, que j'illustrerai dans mon blog une seconde fois l'année prochaine, avec je l'espère, un meilleur temps que cette année.

Donc grimpons, grimpons et grimpons encore. Poussons les jambes sur les escaliers qui mènent au sommet du Sancy. Imaginez la vue, venez même en profiter.




LE MYSTÈRE DU COCHON 

Et que vois-je juste avant d'arriver au sommet, depuis les dernières marches ??? Un cochon !!! Ou plutôt LE cochon !!! Un cochon peint semble t-il à la bombe. Un cochon qui m'est familier !!! 
Ce cochon déjà croisé dans les grottes du puy de Clerziou et dans les environs. Toujours le même cochon, peint en blanc, à l'identique. Une retrouvaille donc qui ne m'est pas inconnue et qui me suit au fur et à mesure de mon vagabondage nordique. Un cochon sans doute réalisé par un vadrouilleur qui connaît bien la région et laisse un signe de lui, défiant le temps, en anonyme, laissant toutes sortes de suppositions à ceux qui croisent ses œuvres.

Est-ce une allusion à la Saint-Cochon ou Saint-Boudin fêtée notamment à Besse-et-Saint-Anastaise, qui pourrait être un clin d’œil de l'auteur nous indiquant qu'il ou elle est de là-bas (à vingt-vingt cinq minutes du Mont-Dore) ? 





















Bref, revenons-en à nos moutons pour la troisième fois... C'est le sommet du Puy de Sancy qui va donner tout son sens à l'article. C'est peut-être aussi pourquoi vous le lirez avec plus d'attention^^. Quel est ce nombre magique ??? Une fois là-haut regardez sous vos pieds et... oh!!! L'altitude du Sancy est inscrite (presque plus lisible d'ailleurs), 1886 mètres. Mais qu'est-ce que 1886 ?

La date de création de Coca-Cola ? Certes, mais quoi d'autres ?

Pendu, trouvé, caché de si long siècle,
Sera pasteur demy Dieu honoré
Ainsi que la lune acheve son grand siecle,
Par autres vents sera déshonoré

I-25

Vous avez reconnu ? C'est de notre ami Nostradamus. Et dans ce quatrain, ce dernier nous fait un petit clin d’œil à la date 1886. Le règne de la lune durant 354 ans se serait terminé en 1886. Bien entendu, l'altitude du Sancy n'est qu'un hasard m'amenant à faire cette parenthèse donc pas la peine de chercher le lien entre les montagnes d'Auvergne et cette anecdote. 

A titre d'information complémentaire, le Sancy est aussi le nom du plus gros des diamants de Mazarin.  




Bref, revenons-en à nos moutons pour la quatrième fois. En totalité, entre sept et huit kilomètres de parcourus. Très content de cet après-midi dans le plus beau sommets des Monts Dore. Je descends maintenant par la piste très...rocailleuse pour rejoindre le parking. Je n'attends qu'une chose, de pouvoir parcourir les crêtes très prochainement. 

Sur cela je vous laisse en vous disant à très bientôt^^

mardi 13 septembre 2016

ISERE 5/5 : LE PONT DESSUS EAU

Et oui, c'est le dernier soir au gite de La Plume de l'Oiseau. Le lendemain il sera l'heure de prendre la voiture et de revenir en arrière au pays Auvergnat. L'Isère sera une expérience à renouveler. Pourquoi pas l'année prochaine. Mais avant le grand retour, une dernière petite marche s'impose, les passerelles himalayennes (au singulier pour moi, car je n'aurais le temps que d'en faire une seule).


Le titre de l'article vous paraît bizarre ? C'est normal, c'est que vous ne l'avez pas compris^^. Les affaires dans le coffre direction la passerelle du lac Monteynard-Avignonet.



Je gare la voiture sur un parking devant le pont de Brion. Mais ils en existent d'autres (parkings) plus adaptés pour faire le grand tour (cf lien ci-dessus). Et c'est en remontant la route que sur la
gauche se trouve un chemin qui traverse les bois jusqu'à la première passerelle.

Le paysage est splendide. L'eau du lac azurée me font penser au film La cité des enfants perdus lorsqu'un clone (joué par Dominique Pinon) raconte une histoire pour endormir Krank.

"La mer est bleue ciel et le ciel bleu mer du sud. Et je ne sais plus si je nage dans le ciel ou si je plane au fond de la mer."

Disons qu'il y a de ça et je regrette que la journée soit si courte. Arrivé au pont c'est l'euphorie, une fois dessus c'est la panique. Autant mon vertige s'est beaucoup amélioré avec l'âge me rendant parfois imprudent, qu'ici... Disons que la hauteur n'est pas la cause mais plutôt les vibrations du pont. Et du peu que vous soyez nombreux dessus, vous allez vous sentir balancer.


J'avance centimètre par centimètre peu rassuré. Le sens inverse sera beaucoup plus simple. C'est le temps de s'habituer aux mouvements du pont. A ce moment précis, la vue m'importe peu. La passerelle de l'Ebron c'est 180 mètres de long à traverser sur 45 à 85 mètres de haut selon les eaux. La structure achevée en août 2007 pèse 60 tonnes, autant dire que c'est un joli bébé. Moi qui voulais filmer la traversée... sera sera pour une prochaine fois. Les mains sont trop moites^^.


Après cette première frayeur il ne faudra pas tarder à rentrer. Mais je voulais absolument voir avant de revenir. Voilà juste quelques photos supplémentaires pour saliver un peu. J'espère que vous aurez l'occasion de goûter à ce repas.


Les plaisirs ont une fin. Et j'ai envie de terminer cet article par une musique de Magenta Skycode, un groupe Finlandais.

De nouvelles marches en perspectives avec toujours une certaine prudence par rapport aux genoux. Mais que dit cette vieille citation Italienne déjà ?

Chi va piano, va sano e va lontano : Qui va doucement, va sainement et va loin. 

A très bientôt mes fidèles^^.

vendredi 2 septembre 2016

ISÈRE 4/5 : LE GOUTAROUX

Debout marcheur, c'est parti pour le Goutaroux, et plus encore. Se sont environ onze kilomètres qui t'attendent aujourd'hui. Pas grand chose diront certains. Mais en tant que canard boiteux c'est pas mal.

"Ventre plein sonne bien, ventre creux sonne mieux."

Cette formule n'est pas pour moi. Disons que le matin, comme le midi et le soir... j'aime bien manger^^. Donc c'est avec un ventre chargé en tartines de confitures de toutes sortes que je prends le volant direction de Trézanne et sa chappelle atypique en toit de chaume, juste en face du 
Mont Aiguille, encore nommé mont inaccessible, dont le sommet atteint 2087 mètres. Est là l'aiguille creuse comme pourrait le sous-entendre Arsen Lupin avec son aiguille d'Etretat. Mystère... mais surtout chut.



Trézanne est un hameau à proximité de Chichilianne ( et non chinchilla) à trente-quarante minutes du gite de Tréminis. Par la même occasion je tombe à pique en prenant un homme dont la voiture vient de tomber en panne pour le déposer au village de Clelles (non loin de Mens, berceau de l'écologie). Si par le plus incroyable des hasards il tombe sur ce blog, il se reconnaîtra sûrement. 


Donc Trézanne disais-je...






Profitez-en pour rentrer dans l'église et faites sonner la cloche au passage^^. J'en profite pour signaler que vous pouvez acheter du fromage dans une des maisons voisines. Ouvrez les yeux c'est indiqué^^.








Alors franchement, des trois sorties précédentes je n'ai rien à dire, le parcours est super bien balisé. Idem pour l'ascension du Goutaroux. Il n'y a qu'à suivre les panneaux et les couleurs. J'ai envie de dire : impossible de se perdre, sauf avec de la volonté. Et rapidement on arrive au col de Papavet qui est un carrefour entre le Goutaroux et le col des Pellas (pour aller plus loin encore). 


Mauvaise observation de ma part, surtout beaucoup d'empressement, je n'attaque pas la montée du Goutaroux par le bon chemin. Il y a au niveau du panneau une pente assez raide, et juste à côté un sentier assez plat (qui est celui à prendre), et évidemment je file telle une flèche à grands coups de talons. Conscient que ce n'est sans doute pas le bon chemin, je repère finalement une balise et arrive à reprendre plus haut la route initiale.






Pour faire simple, si vous prenez la direction de la flèche rouge, vous grimpez jusqu'à atteindre un chemin perpendiculaire. Vous prenez à gauche et continuez de grimper. Vous allez finir sur du plat dans un bois.








Il y a un ou deux arbres avec des croix rouges. Vous suivez le chemin (cf photo) pour rejoindre celui de gauche qui arrive à votre niveau et repartir en sens inverse. Ainsi, vous retomberez sur celui que vous auriez dû prendre au col du Papavet.






J'hésite souvent à mettre cinq, dix, quinze photos... on a envie de tout montrer, tout partager. Les sensations ne peuvent se transmettre mais il faut savoir réserver des surprises. Je crois l'avoir déjà dis dans un article. Et bien sur le Goutaroux, je vais réduire les photos, ne pas mettre de vidéos. Juste mon impression : c'est incroyable. On a l'impression qu'en tendant le bras, on va toucher le Mont Aiguille et les montagnes voisines. La vue est magnifique, et comme sur chaque sommet (la récompense), on se sent grandi, au meilleur de sa forme.


Mais je n'en reste pas là et curieux de voir ce qu'il se trouve au col des Pellas, plus proche de l'Aiguille, je retourne sur mes pas. Finalement, il faudrait même prendre un bivouac et s'adonner à la nature un ou deux jours. Je passe devant la maison des Charbonniers qui, perdue au beau milieu des arbres, a une allure féerique. 


Puis, s'il y a un début il y a une fin. L'heure du retour n'est pas loin. Je garderai un bon souvenir de cet endroit jusqu'à une exploration plus complète. Encore merci Valérie Salé, propriétaire du gite La Plume de l'Oiseau pour avoir conseillé cette belle randonnée. Demain est le jour du départ mais un peu de marche... oui encore un peu ne pourra faire que du bien. D'autant plus que mes genoux ne sont pas vraiment douloureux. Donc à très très bientôt pour un ultime article sur l'Isère.