vendredi 2 septembre 2016

ISÈRE 4/5 : LE GOUTAROUX

Debout marcheur, c'est parti pour le Goutaroux, et plus encore. Se sont environ onze kilomètres qui t'attendent aujourd'hui. Pas grand chose diront certains. Mais en tant que canard boiteux c'est pas mal.

"Ventre plein sonne bien, ventre creux sonne mieux."

Cette formule n'est pas pour moi. Disons que le matin, comme le midi et le soir... j'aime bien manger^^. Donc c'est avec un ventre chargé en tartines de confitures de toutes sortes que je prends le volant direction de Trézanne et sa chappelle atypique en toit de chaume, juste en face du 
Mont Aiguille, encore nommé mont inaccessible, dont le sommet atteint 2087 mètres. Est là l'aiguille creuse comme pourrait le sous-entendre Arsen Lupin avec son aiguille d'Etretat. Mystère... mais surtout chut.



Trézanne est un hameau à proximité de Chichilianne ( et non chinchilla) à trente-quarante minutes du gite de Tréminis. Par la même occasion je tombe à pique en prenant un homme dont la voiture vient de tomber en panne pour le déposer au village de Clelles (non loin de Mens, berceau de l'écologie). Si par le plus incroyable des hasards il tombe sur ce blog, il se reconnaîtra sûrement. 


Donc Trézanne disais-je...






Profitez-en pour rentrer dans l'église et faites sonner la cloche au passage^^. J'en profite pour signaler que vous pouvez acheter du fromage dans une des maisons voisines. Ouvrez les yeux c'est indiqué^^.








Alors franchement, des trois sorties précédentes je n'ai rien à dire, le parcours est super bien balisé. Idem pour l'ascension du Goutaroux. Il n'y a qu'à suivre les panneaux et les couleurs. J'ai envie de dire : impossible de se perdre, sauf avec de la volonté. Et rapidement on arrive au col de Papavet qui est un carrefour entre le Goutaroux et le col des Pellas (pour aller plus loin encore). 


Mauvaise observation de ma part, surtout beaucoup d'empressement, je n'attaque pas la montée du Goutaroux par le bon chemin. Il y a au niveau du panneau une pente assez raide, et juste à côté un sentier assez plat (qui est celui à prendre), et évidemment je file telle une flèche à grands coups de talons. Conscient que ce n'est sans doute pas le bon chemin, je repère finalement une balise et arrive à reprendre plus haut la route initiale.






Pour faire simple, si vous prenez la direction de la flèche rouge, vous grimpez jusqu'à atteindre un chemin perpendiculaire. Vous prenez à gauche et continuez de grimper. Vous allez finir sur du plat dans un bois.








Il y a un ou deux arbres avec des croix rouges. Vous suivez le chemin (cf photo) pour rejoindre celui de gauche qui arrive à votre niveau et repartir en sens inverse. Ainsi, vous retomberez sur celui que vous auriez dû prendre au col du Papavet.






J'hésite souvent à mettre cinq, dix, quinze photos... on a envie de tout montrer, tout partager. Les sensations ne peuvent se transmettre mais il faut savoir réserver des surprises. Je crois l'avoir déjà dis dans un article. Et bien sur le Goutaroux, je vais réduire les photos, ne pas mettre de vidéos. Juste mon impression : c'est incroyable. On a l'impression qu'en tendant le bras, on va toucher le Mont Aiguille et les montagnes voisines. La vue est magnifique, et comme sur chaque sommet (la récompense), on se sent grandi, au meilleur de sa forme.


Mais je n'en reste pas là et curieux de voir ce qu'il se trouve au col des Pellas, plus proche de l'Aiguille, je retourne sur mes pas. Finalement, il faudrait même prendre un bivouac et s'adonner à la nature un ou deux jours. Je passe devant la maison des Charbonniers qui, perdue au beau milieu des arbres, a une allure féerique. 


Puis, s'il y a un début il y a une fin. L'heure du retour n'est pas loin. Je garderai un bon souvenir de cet endroit jusqu'à une exploration plus complète. Encore merci Valérie Salé, propriétaire du gite La Plume de l'Oiseau pour avoir conseillé cette belle randonnée. Demain est le jour du départ mais un peu de marche... oui encore un peu ne pourra faire que du bien. D'autant plus que mes genoux ne sont pas vraiment douloureux. Donc à très très bientôt pour un ultime article sur l'Isère.

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