dimanche 25 juin 2017

CATHARE NORDIQUE

Bonjour,

que faire quand il ne vous reste qu'à peine deux heures devant vous avec des personnes qui ne connaissent pas la région ? Et bien la faire découvrir. Et quoi de plus naturel que de faire visiter un château Cathare dans une région où ces derniers ont laissé une belle empreinte.

Passage au château de Peyrepertuse


Château que je visite pour la quatrième fois. Avec plus de temps, et si vous souhaitez marcher, je vous invite à garer votre véhicule au parking de Duilhac-sous-Peyrepertuse et de monter au château en suivant un sentier ou le bord de la route. Certains le fond à dos d'âne. Chacun son truc, et le mien sera de le faire pour le fun en marche nordique. Depuis la caisse, en voyant large, il est estimé un quatre d'heure de marche jusqu'au château.



Jean Markale dans son livre Rennes-le-château et l'énigme de l'or Maudit écrit qu'au XIVème siècle, une reine blanche était l'épouse de Pierre II Le Cruel, roi de Castille, qui l'avait abandonné trois jours après son mariage pour vivre avec sa maîtresse. Enfermée dans une forteresse, elle en avait été délivrée par le Comte Henri de Trastamare, frère naturel de Pierre le Cruel, et conduite par lui au château de Peyrepertuse... Toujours d'après la légende locale, cette Reine blanche , au cours de son séjour à Peyrepertuse fut atteinte d'une maladie. 

Pour sa guérison elle séjourna dans une station thermale à plusieurs kilomètres qui prendront le nom des Bains-de-la-Reine, ancien nom de Rennes-les-bains. Et c'est à la légende/histoire de continuer :
Cette reine en pleurs, au-dessus des eaux, laissa un jour échapper de ses mains un gobelet d'argent qui roula dans le gouffre. Certaines versions disent qu'un berger retrouva le gobelet. D'autres affirment qu'il se trouve toujours quelque part, dans les entrailles de la terre. 


Un grand et beau château qui vous oblige, si vous en avez le temps, à vous rendre chez son voisin, Quéribus. Différent, mais tout aussi savoureux, avec une vue extraordinaire. Et tout comme lorsqu'on va visiter le château de Peyrepertuse il faut se promener dans Duilhac, si vous visitez Quéribus faites donc un tour à Cucugnan.

Pour ces deux châteaux un document informatif vous sera remis. Aussi, vous pouvez choisir pour un guide audio mais perso je suis loin d'aimer ça. Dans un secteur un peu plus large, allez visiter le château de Puylaurens. Même si tous ces châteaux semblent de premier abord tous se ressembler, ceci n'est qu'idée reçue. Le lieu, l'architecture, la conservation, l'atmosphère est à chaque fois différent. Il y a ce qui se voit, toujours différent de ce qui se ressent, de ce que le lieu dégage. C'est cette énergie qui rend chaque endroit unique.

Je minimise les photos mais je vous garantie que l'effet du lieu est fantastique. A très bientôt !!!

vendredi 16 juin 2017

BUGARACH, LA REVANCHE !!!

Bonjour !!!

Souvenez-vous l'an passé, au mois de mai, ma cinquième ascension du Bugarach, la montage mondialement connue que je souhaitais monter pour la première fois en marche nordique. Un temps catastrophique ! Un vent à renverser par terre ! Une année après, je reviens sur mes pas pour planter mes bâtons au sommet ! Chose faite !


Pour cette nouvelle aventure, j'ai organisé un voyage à quatre sur trois jours pour faire découvrir cette région qui me tient à cœur. Comme toujours je loge au gîte de la Bastide à côté de Camp-sur-Agly : http://www.labastide.net/ adepte du système accueil paysan. Bien entendu, si Jules Verne nomme son capitaine Bugarach, n'est-ce pas une allusion très forte au hameau situé en bas de cette montagne Les Capitaines ?

Alors, sous un soleil de mi Juin avec 30° sur le crâne, nous sortons de la voiture garée sur le parking du village du Bugarach, non loin du lac. C'est ici que commence l'itinéraire de Karen.


L'ascension du sommet est la même que l'article de l'an passé. Il ne suit pas de A à Z le chemin officiel. Voici quelques explications plus complètes :
- Longer le lac et au croisement prendre le chemin équestre sur la gauche. Vous montez jusqu'à rejoindre la route.
- Partir à droite de la D45 et marcher une bonne dizaine de minutes.
- Dans un tournant, après avoir passé un pont, prendre un chemin à gauche de la route.



Vous montez légèrement et là il faut être très vigilent car le chemin finit par mener nul part. Il faut tourner sur un chemin à votre gauche juste avant de vous retrouver à ciel dégager, sans plus d'arbres autour de vous. Vous montez un peu et suivez un chemin à votre droite qui devient presque impraticable à cause de la végétation. On pense d'ailleurs faire fausse route. Engorgez-vous dans les feuilles et tout finit par se dégager. J'insiste sur le fait que ceci est ma propre destination avant d'arriver au panneau Voie Fenêtre accroché sur le rocher. C'était celui trouvé en 2007 en souhaitant monter le Bugarach sans carte. 


Vous finirez pas arriver au rocher avec le panneau vous indiquant la voie fenêtre. A partir de là, tout est simple, suivre la couleur Jaune


La voie fenêtre est l'accès le plus difficile pour rejoindre le sommet ; conseillé aux personnes expérimentées, avec une bonne tolérance du vertige, surtout pour redescendre par celui-ci.

Vous grimpez, grimpez et grimpez alternant : partie forêt - partie dégagée - seconde partie forêt - seconde partie dégagée très pentue avant de vous retrouver sur la rocaille du Bugarach.

C'est maintenant la joie de s'agripper contre la pierre, de ne pas regarder en bas pour les plus sensibles, de passer par la fenêtre etc.

Une fois sur le sommet, se fut notre moment repas. Et que faire ensuite ? Plutôt que de repasser par la fenêtre qui n'enchantez pas tout le monde, nous sommes revenus par le Col du Linas, balisage jaune, chemin plutôt doux malgré quelques passages qui demandent plus de souplesse dont les 3/4 se passent à travers les bois.

Petit détail qui peut avoir son importance quand vous arriverez à cette énorme pierre au milieu du chemin (en descendant le Col du Linas). Le chemin se divise en deux voies. Une à droite, une à gauche. Je pense que des blagueurs ont effacé une partie de la croix du chemin de droite laissant suppose qu'il s'agit de la bonne route. Ce même chemin comporte également un balisage orange et descend de manière plus importante. Bref, vous suivez continuellement la couleur jaune et prenez à gauche et non à droite. En montant le Col du Linas, si je me souviens bien, les panneaux indiquent 1H40 de marche.



Arrivés au parking, nous fîmes une petite pause avant de remonter jusqu'au village du Bugarach en coupant par les champs, sans oublier qu'une clôture qui s'ouvre est une clôture qui se referme. Si vous avez deux voitures et ne souhaitez pas remonter par la route, garez-en une au village l'autre au Col et vous vous épargnerez la marche goudronneuse sous plus de 30° comme ce jour-là. 

Pour finaliser cette marche fort bien dépaysante, un ensemble de minis vidéos, initialement prévues juste pour mes souvenir. Mais que dire de plus sur le Bugarach après cette sixième ascension ? Et bien toujours un plaisir de le grimper car une montagne qui ne ressemble à aucune autre sur laquelle nous dominons tout et nous nous sentons plus grand (intérieurement). J'espère pouvoir faire le Puy Mary en cette fin de mois. Vous le verrez très vite apparaître sur le blog. 


Je vous laisserai le plaisir de découvrir de nombreux ouvrages concernant l'Histoire du Bugarach, ses légendes, les ouï-dire, les aventures de Daniel Bettex, les expériences de Genny rivière dans son livre L'appel du Bugarach, la géométrie sacrée avec ces étranges alignements comme celui du château de Montségur et du Bugarach... Bref, un extraordinaire mélange de tout pour cette même recherche de vérité absolue. Bonne journée à toutes et à tous.